Et voilà, premier simu accompli.
Pfiou... y'en a des choses faire.
Le glass cockpit, à première vue, c'est bien (moins d'instruments, mieux répartis, bcp d'infos dispos)...
A deuxième vue... c'est aussi énormément d'informations en mm tps: dans un avion normal, on a son altitude, sa vitesse verticale, sa vitesse, son cap... là on a tout ça mais répartis différemment, avec des tendances en plus (à quelle vitesse ou cap ou vario tu seras dans 6 secondes). Et tout est plus précis, les vitesses, on ne les voit plus à la louche mais au noeud près (voire encore moins vu le défilement de l'indicateur).
Bref, on se retrouve vite à essayer de tenir les paramètres au quart de cheveu et du coup, on perd complètement de vue le reste.
Par ailleurs, je n'avais pas compris pourquoi ils avaient appelé le système de vol Garmin 1000... c'est qu'en fait il y a au moins 1000 pages disponibles, 350 modes de visualisations différents, tous les paramètres moteurs jusqu'au moindre détail, 200 messages d'erreur à connaître... (les chiffres sont bien sûr faux... mais ça donne cette impression).
Dans mon cas, on a commencer par éplucher la première check lists (celle qui sert à lancer le simu ), puis on s'est assis dans la bête. Le sim est une reproduction conforme du cockpit du DA42, jusqu'à la porte vitrée qu'on rabat comme dans le vrai. L'écran est projeté à 180° par 3 projecteurs, c'est assez bluffant, l'avion est fixe au sol mais dans certaines conditions, on arrive à avoir des illusions de mouvement.
On a ensuite épluché une par une toutes les check lists de l'avion (que je vais devoir connaître par coeur sous peu... d'ici dimanche en fait), ce qui a bien pris 30 min, puis on a démarré l'avion et décollé vers la training area. Sur place on a fait quelques virages à 45° et qq décrochages et approches de décrochage puis on est rentrés (exactement de la mm manière qu'en vrai, avec les vrais appels radio, etc), posé, éteint le sim... et me voilà.
Mon ressenti à moi c'est qu'il va falloir se faire : à l'avion (et au simu qui n'est pas parfaitement identique quoiqu'on en dise), à l'instructeur (qui est Flight Safety Officer de l'école donc relativement strict dans son genre, mais humainement assez sympa néanmoins), au glass cockpit, aux procédures spécifiques à l'école, aux procédures spécifiques à l'aérodrome et tout ça en anglais...
Globalement j'ai eu quelques soucis à tenir l'alti de l'avion, la grande précision de l'affichage et la sensibilité des commandes m'ont fait faire des montagnes russes pendant la moitié du vol. On verra au prochain si j'arrive à corriger ça.
Le prochain, c'est la même chose (mais en mieux j'espère). Ensuite on attaquera les vrais vols.
Je devrais voler les mardi, jeudi et dimanche avec lui (et davantage quand je serai à plein temps d'ici 4 semaines).
La blague du jour c'est que notre examen d'endorsement (d'ici 3 semaines a priori) nous fera faire un tour de piste de nuit sur l'avion... mais sans s'être entraîné au préalable en vrai... sympa (vu mon peu d'heures de nuit, je sens que ça va être fun).
Allez au boulot, j'ai 3 exams la semaine prochaine (et je ne sais combien de checklists à connaître par coeur pour dimanche).
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